Mémoires posthumes d'un déporté
André HARTMANN,
déporté
à Sachsenhausen de mai 1943 à mai 1945, victime de mai 1943 à... juillet 2012.
André Hartmann, mon père, a commencé à parler cinquante ans après la fin du cauchemar et à témoigner activement encore plusieurs années plus tard.
« Je reprends mes souvenirs tels qu'ils me reviennent, surtout la nuit... J'en parle maintenant, assez peu, car beaucoup d'oreilles n'aiment pas en entendre parler. »
Jusque sur son lit de mort, quelques jours seulement avant de s'éteindre, les hallucinations provoquées par la morphine peuplaient encore sa chambre de SS qui le persécutaient. Il a dû se battre jusqu'au bout contre le traumatisme psychologique, contre cette blessure invisible qui n'a jamais cicatrisé.
La guerre, pour lui, a continué jusqu'au 8 juillet 2012.
Pour que la mémoire se transmette...
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« Vous savez, quand les témoins disparaissent,
il y a ceux qui font des romans. On extrapole et on risque de sortir de la
vérité ! Moi, je reste dans la vérité... tant que je peux »